Gérard Isirdi

Gérard Isirdi

  • 4 janvier 2016

Son enfance

Gérard Isirdi est né à Aubagne en 1950. Il est le onzième d’une famille d’origine italienne de douze enfants. Il passe son enfance dans le village de Roquevaire situé au sud d’Aix-en-Provence.
Baigné par l’atmosphère  des paysages de Cézanne, il a l’enfance rêvée d’un peintre. La grande famille occupe une maison de village qui donne sur un magnifique cours aux platanes centenaires. Les dimanches d’été les gens s’installent aux terrasses et jouent à la pétanque.
Ces images guideront plus tard l’inspiration de l’artiste. En effet dès son enfance Gérard se sent irrésistiblement attiré par la peinture. Mais il comprend vite qu’il n’aura pas les moyens de faire des études d’art. Il lui faudra apprendre par lui-même les ficelles du métier.
Adolescent, il fréquente les peintres de la région, regroupés sous l’appellation des « Peintres de la Vallée de L’Huveaune ». Ceux-ci lui trouvent un vrai tempérament d’artiste et lui donnent quelques conseils. Il est encouragé dans ses efforts, expose quelques tableaux dans des expositions collectives. Il poursuit son apprentissage de la peinture au cours de sorties dans le paysage Provençal.

Retour dans le sud

En 1973 il s’initie à la gravure dans la région parisienne. Il effectue des tirages pour d’autres artistes et vit de petits boulots. Dès qu’il dispose de moyens financiers il achète des toiles et des couleurs. Il peint avec acharnement.
Durant l’été 1974, il voyage, peint l’Andalousie et le Maroc. En 1975 sa première exposition personnelle à Roquevaire est un succès. La même année, le peintre Arsène Sari l’accueille dans l’Aube à Rigny le Ferron et lui donne quelques conseils. Il expose au Musée d’Arsonval.
De retour dans le Sud, sa peinture évolue dans une nouvelle manière proche de l’abstraction. Sa vie au cours de cette période est tourmentée.
Il découvre le Luberon en 1980 et  vit pendant cinq ans dans les ruines d’une ferme troglodyte. Ce retour à la nature lui ouvre de nouvelles perspectives. Son art évolue encore et se restructure. Tout en poursuivant son oeuvre, il effectue pour subsister des travaux de jardinage.
En 1990 il décide de se consacrer exclusivement à son art. Il installe son atelier à Lourmarin et reçoit immédiatement les encouragements du public. Trois importantes expositions vont marquer ses débuts de professionnel (Annecy 1993- San Francisco 1994- Genève 1998). De grands collectionneurs acquièrent ses oeuvres.

Au quotidien

A partir de l’année 1995, les études de personnages aux terrasses des cafés de Lourmarin vont marquer un nouvel épisode dans sa peinture.
Isirdi s’installe dans un coin de terrasse et croque les gens qui passent ou s’attablent… Ses croquis, de plus en plus élaborés, s’enrichissent de couleurs, deviennent des tableaux vivants et stylisés. Ses « Scènes de cafés » vont devenir célèbres et lui conférer une notoriété mondiale, notamment « l’Homme au journal » mais aussi « Femme au chapeau »,  « Femme au journal », « Femme à la casquette »… Ces peintures déclinées sous forme d’affiches, sérigraphies, gravures et lithos sont aujourd’hui des incontournables de l’art et de la décoration contemporaine.
Au quotidien

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